Surveillance des opérations funéraires :
Cette loi a réduit le nombre des opérations funéraires devant faire l’objet d’une surveillance par les forces de sécurité.
Article L2213-14 du code général des collectivités territoriales – Modifié par la loi n°2015-177 du 16 février 2015
« Afin d’assurer l’exécution des mesures de police prescrites par les lois et règlements, les opérations de fermeture et de scellement du cercueil lorsqu’il y a crémation s’effectuent :
– dans les communes dotées d’un régime de police d’Etat, sous la responsabilité du chef de circonscription, en présence d’un fonctionnaire de police délégué par ses soins ;
– dans les autres communes, sous la responsabilité du maire, en présence du garde champêtre ou d’un agent de police municipale délégué par le maire.
Lorsque le corps est transporté hors de la commune de décès ou de dépôt, les opérations de fermeture et de scellement du cercueil s’effectuent sous la responsabilité de l’opérateur funéraire, en présence d’un membre de la famille. A défaut, elles s’effectuent dans les mêmes conditions qu’aux deuxième et troisième alinéas.
Les fonctionnaires mentionnés aux deuxième et troisième alinéas peuvent assister, en tant que de besoin, à toute autre opération consécutive au décès. »
Précédemment étaient soumises à surveillance les opérations suivantes : les opérations de fermeture du cercueil lorsque le corps est transporté hors de la commune de décès ou de dépôt et dans tous les cas lorsqu’il y a crémation, ainsi que les opérations d’exhumation à l’exclusion de celles réalisées par les communes pour la reprise des concessions et des sépultures échues ou abandonnées, de réinhumation et de translation de corps. Désormais seules les opérations de fermeture et de scellement du cercueil lorsqu’il y a crémation sont soumises à surveillance.
Autre disposition modifiée par la loi n°2015-177 du 16 février 2015
Cette disposition concerne les administrés agissant en qualité d’héritiers lesquels ne devraient plus avoir besoin de demander des certificats d’hérédité.
Sous réserve de justifier de sa qualité d’héritier, tout successible en ligne directe peut :
1° Obtenir, sur présentation des factures, du bon de commande des obsèques ou des avis d’imposition, le débit sur les comptes de paiement du défunt, dans la limite des soldes créditeurs de ces comptes, des sommes nécessaires au paiement de tout ou partie des actes conservatoires, au sens du 1° de l’article 784 du code civil, auprès des établissements de crédit teneurs desdits comptes, dans la limite d’un montant fixé par arrêté du ministre chargé de l’économie ;
2° Obtenir la clôture des comptes du défunt et le versement des sommes y figurant, dès lors que le montant total des sommes détenues par l’établissement est inférieur à un montant fixé par arrêté du ministre chargé de l’économie.
Pour l’application des 1° et 2°, l’héritier justifie de sa qualité d’héritier auprès de l’établissement de crédit teneur desdits comptes soit par la production d’un acte de notoriété, soit par la production d’une attestation signée de l’ensemble des héritiers, par lequel ils attestent :
a) Qu’il n’existe pas de testament ni
d’autres héritiers du défunt ;
b) Qu’il n’existe pas de contrat de mariage ;
c) Qu’ils autorisent le porteur du document à percevoir pour leur compte les sommes figurant sur les comptes du défunt ou à clôturer ces derniers ;
d) Qu’il n’y a ni procès, ni contestation en cours concernant la qualité d’héritier ou la composition de la succession.
Pour l’application du présent 2°, l’attestation mentionnée au cinquième alinéa doit également préciser que la succession ne comporte aucun bien immobilier. « Lorsque l’héritier produit l’attestation mentionnée au cinquième alinéa, il remet à l’établissement de crédit teneur des comptes :
– son extrait d’acte de naissance ;
– un extrait d’acte de naissance du défunt et une copie intégrale de son acte de décès ;
– le cas échéant, un extrait d’acte de mariage du défunt ;
– les extraits d’actes de naissance de chaque ayant droit désigné dans l’attestation susmentionnée ;
– un certificat d’absence d’inscription de dispositions de dernières volontés.